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Louis Salvator : un patrimoine sauvegardé

Catalina Homar

Dès 1872, lors de l’achat du domaine de Miramar, Louis Salvator fit la connaissance de Catalina Homar, originaire de Valldemossa et fille d’ébéniste.

Ils vécurent ensemble et la jeune femme s’adapta étonnamment vite à ses nouvelles fonctions : elle apprit le français, l’italien, l’allemand, et accompagna bientôt l’Archiduc dans ses expéditions. Celles-ci les menèrent entre autres vers les îles ioniennes, à Constantinople, en Palestine, en Egypte et le long de la côte africaine.


 

« à la Jules Verne »

Louis Salvator effectua un tour du monde quelque peu involontaire, en cinq mois, partant d’une visite à l’Exposition Universelle à Melbourne, et passant par le canal de Suez, Ceylan, l’Océan Indien, l’Australie, l’Océan Pacifique, le continent Nord-américain, New York, Liverpool, puis retour à Majorque. Les circonstances de ce périple ainsi que le récit que celui-ci fit paraître cette même année 1881 font penser à l’œuvre que Jules Verne avait écrite en 1873, « Le tour du monde en 80 jours ».

Les deux hommes firent connaissance deux années plus tard, et le romancier émit une critique très élogieuse sur la description des Baléares écrites de la plume de ce noble aventurier.


 

La grande monographie sur les Baléares

« les Baléares, illustrées et commentées » (« die Balearen in Wort und Bild geschildert ») est une œuvre en sept volumes, parue aux éditions Brockhaus à Leipzig entre 1869 et 1891. Elle procure de nos jours encore une mine de renseignements sur l’histoire de la culture et des traditions populaires de cet archipel. Sa plus grande œuvre nous dévoile un observateur brillant et sensible, sans préjugés tout autant que cultivé. Les illustrations, nombreuses, expressives et détaillées, sont basées sur ses esquisses. Comme il maîtrisait parfaitement la langue, il a pu également aller puiser dans le creuset de la transmission orale insulaire.

Héritage d’un homme qui préserva un patrimoine

Un de ses mérites, et non des moindres, fut d’être reconnu comme l’un des premiers promoteurs du tourisme aux Baléares qui, à la fin du 19°siècle, en était à ses balbutiements.

Durant les dernières années de sa vie, il fit construire sur la route menant à Deià une Posada, auberge accueillant tout voyageur pour trois nuitées. La faune et la flore intacte de ses domaines, le long de la côte sauvage et romantique du Nord-Ouest de Majorque, eurent une force d’attraction irrésistible auprès des amoureux de ;nature, et on peut suivre aujourd’hui encore les traces de ce « roi de Majorque » le long des chemins de randonnée de la Serra Tramuntana …