Intermezzo

De «Europe» Nº 464 (décembre 1967)
Traduit du catalan par Antoine Cayrol

Il convient, je le sais, que ce chant ne naisse
toujours dans la colère.
Parmi tous ces moments en choisir un de joie.
Celui qui veut atteindre la porte la plus haute
doit prendre souffle aussi...
J'aime me mettre à la fenêtre
prendre sous mon regard cette cité, vision
nécessaire au long combat.
Car je ne suis un ange
je ne me crois héros. Homme, j'aime
ne rien laisser hors de mon amour
joies et douleurs sans réserves et dans le quotidien
des choses et la table et le livre.