Santa Riparata di Bonifaziu

La marche n’est pas longue pour découvrir cet édifice surprenant qui n’a toujours pas livré tous ses secrets...

Elle daterait du IXe siècle, c’est-à-dire avant que la cité de Bonifaziu soit bâtie. Beaucoup de suppositions font état de sa fonction envers les bergers et les cultivateurs environnants. Elle a été restaurée en 1983 à l’identique. Elle reste toutefois solitaire et inaccessible (fermée).

« Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la polychromie des pierres d’origine ne visait pas un objectif esthétique mais était dictée par le fait que cette chapelle ait été édifiée à la limite du calcaire et du granit, si bien que les ouvriers, en récoltant les pierres qui leur étaient nécessaires, et qui, signe d’archaïsme ne sont que légèrement taillées, ont pris tantôt des pierres blanches, tantôt des pierres granitiques rougeâtres.

Qui était Santa Riparata ?

La légende veut que cette jeune femme s’enfuie le soir de ses noces forcées. Pour préserver sa virginité, protéger son anonymat et se vouer à notre Seigneur, elle se réfugia sous un habit masculin dans… un monastère d’hommes !

Plutôt que de trahir son secret, elle se laissa accuser d’une séduction, qu’en aucun cas elle n’aurait pu commettre, fut appréhendée et exécutée. La vérité ne fut révélée qu’après son décès et, en signe de réparation, elle reçut le nom de “Riparata”.

En Corse elle est aussi appelée Liberata (libérée de tout soupçon) »

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