BASTIA: TRÀ SCRITTI È SCRITTI DA FÀ

Scontri di 13.07.2021

ATTELLU SCRITTURA : MARIA FERRANTI

Les écrivains ne font - presque rien - comme les autres. Il leur arrive donc de travailler le week-end, et de se réunir en petit comité pour réfléchir et essayer de comprendre comment « ça marche », comprenez l’écriture. Ainsi, nous fûmes quelques-uns à nous enfermer dans une salle de la Médiathèque de l’Alb’Oru, à Bastia, où Jocelyne Casta nous a accueillis avec sa grâce et sa gentillesse habituelles. Ce week-end était le dernier de la série d’ateliers organisés par la Ville de Bastia, ayant pour objet l’écriture dramatique. Ghjacumu Thiers était l’invité de ce dernier atelier. Nous savions tous que ce serait intéressant, mais, en réalité, ce fut passionnant. Lors de l’avant-dernier atelier, grâce à Charlotte Arrighi de Casanova, j’avais pris conscience que nous n’avions pas assez « profité » des écrits et des oeuvres des écrivains invités. Je me fis une joie de réparer cet oubli avec Ghjacumu. J’ai pour lui une grande admiration, cela est évident, mais comme disait Talleyrand, cela va mieux en le disant. Nous avons essayé de retirer « la substantifique moelle » de deux extraits de ses oeuvres : Les potirons, l’inspecteur et le gecko et de A Barca di a Madonna. Pour ce qui concerne le premier livre - le seul écrit en français de Ghjacumu - on apprendrait qu’il a été conçu après une dizaine d’années de recherches concernant l’introduction et l’imposition de la langue française en Corse, au milieu du XIXème siècle. Il fut à l’origine du choix de Ghjacumu d’écrire en corse. S’agissant d’un des romanciers les plus importants dans cette langue, cela donne à penser. J’ai demandé à Ghjacumu de mettre de nouveau à disposition une partie de ses archives et l’appareil critique de A Barca di a Madonna et, à partir de ces documents, nous avons pris date pour continuer à collaborer à d’autres projets. A suivre, donc