D'un autre matin

 
La rumeur angoissée
S'entête à voir le mal
La neige s'amoncelle
Dans les vides espaces
 
Et l'hiver qui s'entête
A aiguiser ses ires
Et la fête se meurt
Dans le vide des dires
 
Mais le Cintu s'adorne d'un nouveau matin
 
J'entête lassitude
Comme mauvais augure
A fêler cet espace
D'insulaire nature
 
Printemps n'éclora point
Sans les yeux de la foi
Et n'existe linceul
Si l'on ne veut y croire
 
Car le Cintu s'adorne de tant
d'autres matins