Solo de cithare

En elle je vois la lumière et le mot, car tout espace illuminé possède un nom qui blesse bien au-delà des noms et les mots qui renvoient à une autre lumière forment ainsi leurs épopées .
En elle je vois les symboles qui dans l’obscurité ordonnent la vaillance d’anticiper un canon pour la compréhension des autres mots, un autre amour qui renvoie les chuchotements du songe.
En elle je vois les songes et ce miroir où la langue est concave et suggère tout ce que la nuit offrait aux autres mots pour répandre la lumière entre ses syllabes, les creux de l’amour.
En elle veillent les mots comme un bûcher dans la mémoire, en elle brillent les secrets qui derrière les hommes se bâillonnent car elle est peut-être comme la mort, elle est comme l’or.