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Francese

My 1 & only L

9 XII 2002

Je suis obligée de vous parler
De la souffrance intérieure
Où je suis tombée
I find words i never thought before
Après la dernière fois que vous m’avez donné
Le secours de la religion.
And my body’s left off shore
Car, encore une fois,
Vous m’avez laissée en suspense
Si c’est dieux ou le diable
Time passed and time future
Qui je sens si proche.
Si c’est le diable, toutes les prières
I feel the chill from feet to knees
Où j’ai mis mon cœur depuis 37 ans,
Ne serviront à rien.
Is it a crime when his slime comes inside ?

C 17 H 21 NO 4

Quale stagione è questa stagione ?

Je ne vois plus rien
Et aucune voix d’humain je ne pourrais écouter.
Je ne peux que lui aimer et contempler
En ce désir ou je voudrais m’évanouir,
Éther de sa terre de chair où tout doit s’abîmer,
forbidden white that takes me in fire
Et la beauté,
Et moi, je dois plonger
Mes yeux et ma cervelle, mes organes de bordel,
Somewhere
dans cette douleur blue night
As if i might avoir his blood in my veins
Au fond tout le sang du monde.
Je te vois et je ne sais plus
Et toutes les choses du monde, je les vois lointaines
Et je ne vois pas comment j’étais
Et je ne sais pas comment je suis


How pale am i.
My lips so white.
My flesh like bones.
My heart a beating stone.
Mais pas le cerveau intérieur.

Un médicament pour mon âme,
L’air qu’elle adore lui brûle les paumons
Que je puisse être calme d’un calme réel
D’illusions, confusions qu’elle n’arrive pas à voir.
Car je peux être encore belle
Et de ce cauchemar, elle est tellement ivre et se voit si belle
Mais il faut un grand silence,
Une grande distance,
D’oublier que jamais plus elle aura une cervelle.
Que sa voix, je ne l’entende pas.


Pas de vie pratique, de dates, de politique.
Futur, passé : fermés a clef.


Mais comment faire, si je ne sens pas l’air ?
Je ne vois pas son bout.
Coupe-moi la langue.
Coupe-moi la tête.

Je suis obligée au silence sacré
Qui etait le paradis que j’ai quitté.
I’ve written a letter
The address is Heaven above
Sayin’ i love you

Dis-moi que je ne suis pas changée,
Qu’il faut se protéger,
Et que tout ce qui était
C’est un vide qui deviendra un songe,
Cette nuit criminelle où je m’allonge,
Ou le poison coule sur le pain et le vin.
Est-ce que tout ça est divin ?

Surveillance médicale.

Pourtant tout était parfait et calme :
Oui, oui, je disais muette, encore une fois.

Moi, si petite et blême, à qui murmurer et confier
Ce qui flotte dans mon bassin, qui me porte dans l’air, en haut.
Mais pourrait bien être de l’eau.
Dans mon ventre, il est arrivé, l’homme blessé,
Et son sang dans moi a coulé,
Un blanc d’éternité.

And in this white i feel to be, to exist,
Moi, je ne suis pas je.
And so i do persist,
In the deepest of these leaves

C17 H21 NO4

Where i believe heaven is me.

And you will be as god himself.
Prenez-moi.

Et alors le nez devient un œil,
Et l’œil devient le nez,

Gauche, droite : tout le moi est là-bas,

La bouche, la gorge, le pied, la rate,
Je me sens mourir.

La langue, le sang.
Tout le moi est là-bas.

No right, No left :
Des petites morphines cérébrales.


Où je deviens, avec tout mon plaisir, oubli.
Magnifique envie de devenir oubli,
Un escalier de verre,
Une poudre ainsi blanche comme un ange,
Une cage qui erre sur la terre,
Dans l’anarchie des songes.
Et après avoir longuement esité
Devant la forme d’une orchidée noire au fond d’un compte-gouttes,

Moi je ne suis pas je.

And you will be where time for death is every night.
And you will know what a star is,
In the bottom of heaven, of air, of your own brain.
Don’t ask me.
It’s your delight tonight,
Where you can spend one hour hearing a shell.
You will have no choice but that silent voice.

Lasciando la terra, mi rivolsi alla speculazione
dei cristalli e dei diamanti della volta celeste.
Guardo la luna come mai cosí da vicino
E vedendo le stelle tanto fitte,

Jusqu’au cœur,
Hors de moi, hors la loi.
Penso a come misurare le loro distanze.
Cosí passo il mio tempo, lentamente,

You, who knows the ropes of the brain,
Stop the pain in my heart jusqu’au cœur.

Nell’osservazione di ogni singola stella,
Chiara, cosí sgombra da ogni caligine
E cosí vicino

Jusqu’au cerveau.

Where is this place called brain, called heaven,
Where day is night, and night is day,
And nights and days, and nights becoming days,
When
Il tient mon cœur,
And j’irai avec lui partout, n’importe oú, sans hésiter,
Quand il entre par mon nez, dans ma mémoire
Faite de bien, de mal, d’occipitale.

Mais c’etait a long long time ago.
What is told, and what’s not.
And you will know what good is, and what is evil,
And good and evil.
Don’t call me evil.
That is my nature and my sharp desire : dissipation.

Farewell, happy fields,
Where joy forever dwells,
The mind is its own place.

Et ce qu’on appelle le monde n’est que latrines,
Regelées, rondes,
Habitudes, répétitions, exaspérations.

And in itself can make a heaven of hell,
A hell of heaven.

Paradis.
Dis, dis moi pourquoi
Moi, élevée ou prise dans ce blanc taciturne,
Moi, je suis mon petit geste nocturne
That takes me in fire of my desire,
Jusqu’au cerveau
Oú tout le temps est rien qu’un précipice et fin.

Oh, please, let me be but the ground, but the wind,
As my state is full of sin
And my face his own race.
Shall i believe heaven is me ?
Is this, maybe, heaven called ?
Is this pain ?
Forbidden white that takes me in fire,
Accroché à ce bois n’est pas sentimental,
Devient si froid in this mortal taste, in this waste,
Lost, forbidden, where everything’s hidden.

Elle respirait et tout est fermé, elle s’est abîmée.
Je te vois, et je ne sais plus,
Et toutes les choses du monde, je les vois lointaines,
Et je ne vois pas comment j’étais,
Et je ne sais pas comment je suis maintenant.

Elle ne pouvait pas dormir, rien engloutir.
Elle n’était qu’un vide.
Laissez-moi sans corps, sans temps.
Laissez-moi dans ma nuit,
Où je cherche un dieu dans mon lit.

Sous son ombre, le désert le plus sombre.
J’étais jusqu’au bout de la soif, et crier was not enough.
J’ai encore besoin de ses liquides,
Ses solutions à 7 %,
Ses mots vides.

Je ne sais si vous le méritez.

Why not ?
Je peux être encore belle,
Mais il faut un grand silence, une grande distance,
Que sa voix, je ne l’entende pas.
Laissez-moi respirer et ses mots cachées mâcher,
Car mâcher, et mâcher, et mâcher
C’est l’absolution des péchés.

Dans le fond de son aridité, si lâche et lacérée,
Rien comprendre elle ne pouvait, rien expliquer,
Ni mots trouver, rien imaginer
Dans son abîme maudit,
Son univers ainsi parfait qui ne pourrait jamais être dit.

Cette femme, repaire du mal, doit devenir plus grêle.
Laissez-la où je voudrais m’évanouir.

Est si faible,
The shadow of desire.
Viens, viens dans moi.
Putain de la connaissance,
Maintenant tu sais quelle est ton essence.

Must i thus leave you, Paradise ?

I’ve written a letter
The address is heaven above
I’ve written a letter sayin’ i love you
I find words i never thought before,
And my body’s left off shore.
Time passed and time future :
What an everlasting night in a sight,
Pure taste of crime, distruction, dissipation.
Where the world of sense is in disseccation,
I feel the chill from feet to knees.

Out of his eyes, must i thus leave you, Paradise ?


…si c’est dieu, ou le diable, si c’est L(E)