Conversation
Un dimanche au village

(Antoine, Lucie et Jean-Paul vont au village. Ils veulent aller à la pêche, à la chasse, faire une promenade. L’oncle Simon, Vincent Mariotti qui vivent au village sont heureux de voir ces gens de la ville.)

Antoine : - Lucie, quelle heure est-il ?
Lucie : - Dix heures et l’on n’entend pas un bruit !
Jean-Paul : - Le dimanche au village, la paix, le repos….
L’oncle Simon : - Le dimanche au village ne ressemble pas aux autres jours. Les citadins débarquent…
Vincent Mariotti : - Regarde, regarde ! Qui sont tous ces jeunes gens ?
Antoine : - Bonjour Mon oncle. Voici Jean-Paul. Il termine ses études de médecine comme moi.
L’oncle Simon : - Que se passe-t-il ? Les malades vous ont lâché aujourd’hui ?
Antoine : - Oui, pour la journée. Ils sont en bonne santé parce qu’il fait beau. Ici tout le monde va bien ?
Vincent Mariotti : - Quelques maux de dents…
L’oncle Simon : - de ventre…
Vincent Mariotti : - de tête, mais oh ! On ne se plaint pas !
Jean-Paul : - D’accord, des maux et des douleurs de partout, mais on ne se plaint pas !
Antoine : - Vous voyez les gars, le village tout entier souffre, mais avec le sourire. Les ans leur apportent leur lot de douleurs, mais il en fait aussi des sages et des philosophes. Mon oncle, je vous présente mes collègues et amis. Ils seront tous docteurs !
L’oncle Simon : - Tous ! Eh bien !
Lucie : Bonjour. Je suis Lucie Marietti.
Vincent Mariotti : - Bonjour mademoiselle. Marietti, Mariotti, nous sommes presque parents !
Jean-Paul : - Bonjour, moi, je m’appelle Jean- Paul.
L’oncle Simon : - Eh bien jeunes gens, cela me fait plaisir, mais au village il n’y a rien à faire.
Jean-Paul : - Rien à faire ?! Et le fleuve, la pêche et les truites cuites sur la pierre ! J’en ai l’eau à la bouche.
Antoine : - Rien ?! Et le maquis, la montagne et les sangliers dans tous les coins !
Lucie : - Ils sont comme ça. Ils ne pensent qu’à manger !
L’oncle Simon : - Mais, les enfants, à la campagne onze heures du matin c’est presque la nuit. Il est trop tard pour aller à la chasse !
Vincent Mariotti : - Pour aller à la pêche aussi, « celui qui dort n’attrape pas de poissons »

Traduction littérale :

Antoine : - Lucie, quelle heure est-il ?
Lucie : - Dix heures et on n’entend rien !
Jean-Paul : - Le dimanche au village, la paix, le repos...
Ziu Simone : - Le dimanche au village, ce n’est plus comme les autres jours. Les gens de la ville débarquent...
Vincent Mariotti : - Les voici ! les voici ! qui sont tous ces jeunes gens ?
Antone : - Bonjour, o zì. Celui-ci, c’est Jean-Paul. Il termine ses études de médecine, comme moi.
Ziu Simone : - Comment ça se fait? Les malades vous libèrent, aujourd’hui ?
Antoine : - Le dimanche, oui. Ils vont bien parce qu’il y a du soleil. Et ici, tout le monde va bien ?
Vincent Mariotti : - Mal aux dents...
Ziu Simone : - Mal au ventre...
Vincent Mariotti : - Mal à la tête, mais oh ! nous ne nous plaignons pas!
Jean-Paul : - Oui, des maux et des douleurs de toutes parts, mais ils ne se plaignent pas !
Antoine : - Vous voyez, les enfants, le village tout entier souffre mais avec le sourire aux lèvres. Les années les chargent de douleurs, mais en font des sages et des philosophes. O zì, je vous présente mes collègues et amis. Ils seront tous médecins !
Ziu Simone : - Tous ! Diable !
Lucie : - Bonjour, o zì. Moi, je suis Lucie Marietti.
Vincenzu Mariotti : - Bonjour, Mademoiselle. Marietti, Mariotti, nous sommes presque parents !
Jean-Paul : - Salut ! Moi, je m’appelle Jean-Paul.
Ziu Simone : - Jeunes gens, ça me fait plaisir, mais au village, il n’y a rien à faire.
Jean-Paul : - Rien ? ! Le fleuve, la pêche, les truites cuites sur une pierre ! Il m’en vient l’eau à la bouche.
Antoine : - Rien ? ! Le maquis, les montagnes et des sangliers dans chaque coin !
Lucie : -Ils sont comme ça, eux. Ils ne pensent qu’à manger!
Ziu Simone : - Les enfants, à la campagne, onze heures du matin, c’est presque la nuit. Pour la chasse, il est trop tard !
Vincent Mariotti : Pour la pêche aussi ; « celui qui dort ne prend pas de poissons »
Lucie : Que faire? Une belle promenade...