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Ducumentu
Alcudina

Après deux strophes dont la poésie émane des toponymes cités l’un après l’autre et qui produisent une incantation qui est un hymne à la terre, le poète se livre à l’évocation d’une nature riante et généreuse, parcourue par une vie luxuriante : truites courant sous l’eau, agneaux broutant l’herbe grasse, chevaux, juments, bœufs et veaux, let puis, au détour d’un chemin, l’appel rustique d’un air de guimbarde. On pénètre alors sous le couvert d’une forêt bruissante de vie et de cris d’animaux : des cerfs, des oiseaux, le rossignol et le pigeon ramier.

C’est en définitive la montagne toute entière qui appelle : elle semble se hisser et se dresser au-dessus de la Corse pour regarder en direction de la Sardaigne voisine.